|
Cent mille milliards de poèmes
Le cheval Parthénon s'énerve sur sa frise
pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots
le Turc de ce temps-là pataugeait dans sa crise
on espère toujours être de vrais normaux
Souvenez-vous amis de ces îles de Frise
qui se plaît à flouer de pauvres provinciaux
un frère même bas est la part indécise
lorsque vient le pompier avec ses grandes eaux
La Grèce de Platon à coup sûr n'est point sotte
le chat fait un festin de têtes de linotte
l'autocar écrabouille un peu d'esprit latin
Cela considérant ô lecteur tu suffoques
on transporte et le marbre et débris et défroques
si l'Europe le veut l'Europe ou son destin
|