|
Cent mille milliards de poèmes
Lorsque tout est fini lorsque l'on agonise
depuis que lord Elgin négligea ses naseaux
sur la place un forain de feu se gargarise
il ne trouve aussi sec qu'un sac de vieux fayots
Quand on prend des photos de cette tour de Pise
d'où Galilée jadis jeta ses petits pots
le gourmet en salade avale sa cytise
lorsqu'on voyait au loin flamber les arbrisseaux
Du Gange au Malabar le lord anglais zozotte
une langue suffit pour emplir sa cagnotte
les croque-morts sont là pour se mettre au turbin
Les rapports transalpins sont-ils biunivoques?
exaltent l'espagnol les oreilles baroques
le métromane à force incarne le devin
|