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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
snob un peu sur les bords des bords fondamentaux
le Turc de ce temps-là pataugeait dans sa crise
on espère toujours être de vrais normaux
On vous fait devenir une orde marchandise
qui clochard devenant jetait ses oripeaux
d'une étrusque inscription la pierre était incise
les Grecs et les Romains en vain cherchent leurs mots
On sèche le poisson dorade ou molve lotte
une langue suffit pour emplir sa cagnotte
l'autocar écrabouille un peu d'esprit latin
Cela considérant ô lecteur tu suffoques
frère je t'absoudrai si tu m'emberlucoques
mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin
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