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Cent mille milliards de poèmes
Il se penche il voulait attraper sa valise
pour consommer un thé puis des petits gâteaux
le Turc de ce temps-là pataugeait dans sa crise
il chantait tout de même oui mais il chantait faux
L'un et l'autre a raison non la foule insoumise
on prépare la route aux pensers sépulcraux
un audacieux baron empoche toute accise
lorsque vient le pompier avec ses grandes eaux
La Grèce de Platon à coup sûr n'est point sotte
on gifle le marmot qui plonge sa menotte
le chemin vicinal se nourrit de crottin
Barde que tu me plais toujours tu soliloques
on transporte et le marbre et débris et défroques
l'écu de vair ou d'or ne dure qu'un matin
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