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Cent mille milliards de poèmes
Le marbre pour l'acide est une friandise
pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots
il se penche et alors à sa grande surprise
il ne trouve aussi sec qu'un sac de vieux fayots
Il déplore il déplore une telle mainmise
quand se carbonisait la fureur des châteaux
d'une étrusque inscription la pierre était incise
quand les grêlons fin mars mitraillent les bateaux
On sèche le poisson dorade ou molve lotte
on sale le requin on fume à l'échalotte
le chemin vicinal se nourrit de crottin
On regrette à la fin les agrestes bicoques
on transporte et le marbre et débris et défroques
si la cloche se tait et son terlintintin
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