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Cent mille milliards de poèmes
Lorsque tout est fini lorsque l'on agonise
pour du fin fond du nez exciter les arceaux
une toge il portait qui n'était pas de mise
elle soufflait bien fort par dessus les côteaux
On était bien surpris par cette plaine grise
qui se plaît à flouer de pauvres provinciaux
le gourmet en salade avale sa cytise
lorsqu'on voyait au loin flamber les arbrisseaux
Le généalogiste observe leur bouillotte
le chat fait un festin de têtes de linotte
le chemin vicinal se nourrit de crottin
Enfin on vend de tout homards et salicoques
grignoter des bretzels distrait bien des colloques
mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin
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