Cent mille milliards de poèmes
Lorsque tout est fini lorsque l'on agonise
que convoitait c'est sûr une horde d'escrocs
le cornédbîf en boîte empeste la remise
il ne trouve aussi sec qu'un sac de vieux fayots
Il déplore il déplore une telle mainmise
on prépare la route aux pensers sépulcraux
nous regrettions un peu ce tas de marchandise
lorsque vient le pompier avec ses grandes eaux
L'esprit souffle et resouffle au-dessus de la botte
le lâche peut arguer de sa mine pâlotte
lorsqu'il voit la gadoue il cherche le purin
On a bu du pinard à toutes les époques
grignoter des bretzels distrait bien des colloques
toute chose pourtant doit avoir une fin
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