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Cent mille milliards de poèmes
Le marbre pour l'acide est une friandise
se faire il pourrait bien que ce soit des jumeaux
sur la place un forain de feu se gargarise
il ne trouve aussi sec qu'un sac de vieux fayots
Souvenez-vous amis de ces îles de Frise
qui se plaît à flouer de pauvres provinciaux
un audacieux baron empoche toute accise
elle effraie le Berry comme les Morvandiaux
Le généalogiste observe leur bouillotte
le touriste à Florence ignoble charibotte
même s'il prend son sel au celte c'est son bien
Enfin on vend de tout homards et salicoques
les banquiers d'Avignon chantent-ils les baïoques?
si l'Europe le veut l'Europe ou son destin
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