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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
que convoitait c'est sûr une horde d'escrocs
la critique lucide aperçoit ce qu'il vise
on espère toujours être de vrais normaux
Le cheval Parthénon frissonnait sous la bise
le vulgaire s'entête à vouloir des vers beaux
nous avions aussi froids que nus sur la banquise
l'enfant pur aux yeux bleus aime les berlingots
On sèche le poisson dorade ou molve lotte
gratter le parchemin deviendra sa marotte
lorsqu'il voit la gadoue il cherche le purin
Sa sculpture est illustre et dans le fond des coques
les banquiers d'Avignon chantent-ils les baïoques?
le métromane à force incarne le devin
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