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Cent mille milliards de poèmes
Le cheval Parthénon s'énerve sur sa frise
pour la mettre à sécher aux cornes des taureaux
la critique lucide aperçoit ce qu'il vise
il ne trouve aussi sec qu'un sac de vieux fayots
Le cheval Parthénon frissonnait sous la bise
quand se carbonisait la fureur des châteaux
aller à la grande ville est bien une entreprise
la mite a grignoté tissu os et rideaux
Devant la boue urbaine on retrousse sa cotte
on sale le requin on fume à l'échalotte
il voudra retrouver le germe adultérin
Les rapports transalpins sont-ils biunivoques?
comptant tes abattis lecteur tu te disloques
toute chose pourtant doit avoir une fin
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