Cent mille milliards de poèmes
Il se penche il voulait attraper sa valise
pour la mettre à sécher aux cornes des taureaux
sur la place un forain de feu se gargarise
et fermentent de même et les cuirs et les peaux
On était bien surpris par cette plaine grise
où venaient par milliers s'échouer les harenceaux
un frère même bas est la part indécise
lorsqu'on voyait au loin flamber les arbrisseaux
Devant la boue urbaine on retrousse sa cotte
gratter le parchemin deviendra sa marotte
lorsqu'on revient au port en essuyant un grain
Enfin on vend de tout homards et salicoques
grignoter des bretzels distrait bien des colloques
toute chose pourtant doit avoir une fin
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