|
Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
se faire il pourrait bien que ce soit des jumeaux
la découverte alors voilà qui traumatise
elle soufflait bien fort par dessus les côteaux
Souvenez-vous amis de ces îles de Frise
les gauchos dans la plaine agitaient leurs drapeaux
nous regrettions un peu ce tas de marchandise
les Grecs et les Romains en vain cherchent leurs mots
On sèche le poisson dorade ou molve lotte
le touriste à Florence ignoble charibotte
le chemin vicinal se nourrit de crottin
Frère je te comprends si parfois tu débloques
comptant tes abattis lecteur tu te disloques
mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin
|