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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
lorsque le marbrier astique nos tombeaux
il se penche et alors à sa grande surprise
et tout vient signifier la fin des haricots
Je me souviens encor de cette heure exeuquise
du client londonien où s'ébattent les beaux
un audacieux baron empoche toute accise
à tous n'est pas donné d'aimer les chocs verbaux
Le généalogiste observe leur bouillotte
on gifle le marmot qui plonge sa menotte
le chemin vicinal se nourrit de crottin
Enfin on vend de tout homards et salicoques
exaltent l'espagnol les oreilles baroques
mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin
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