Cent mille milliards de poèmes
Du jeune avantageux la nymphe était éprise
pour consommer un thé puis des petits gâteaux
la critique lucide aperçoit ce qu'il vise
il chantait tout de même oui mais il chantait faux
On vous fait devenir une orde marchandise
le vulgaire s'entête à vouloir des vers beaux
d'une étrusque inscription la pierre était incise
les Grecs et les Romains en vain cherchent leurs mots
La Grèce de Platon à coup sûr n'est point sotte
gratter le parchemin deviendra sa marotte
lorsqu'il voit la gadoue il cherche le purin
Frère je te comprends si parfois tu débloques
comptant tes abattis lecteur tu te disloques
toute chose pourtant doit avoir une fin
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