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Cent mille milliards de poèmes
Le cheval Parthénon s'énerve sur sa frise
pour la mettre à sécher aux cornes des taureaux
il se penche et alors à sa grande surprise
et fermentent de même et les cuirs et les peaux
Souvenez-vous amis de ces îles de Frise
les gauchos dans la plaine agitaient leurs drapeaux
l'un et l'autre ont raison non la foule imprécise
la mite a grignoté tissu os et rideaux
Le poète inspiré n'est point un polyglotte
le touriste à Florence ignoble charibotte
même s'il prend son sel au celte c'est son bien
On regrette à la fin les agrestes bicoques
grignoter des bretzels distrait bien des colloques
si l'Europe le veut l'Europe ou son destin
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