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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
se faire il pourrait bien que ce soit des jumeaux
le chauffeur indigène attendait dans la brise
il donne à la tribu des cris aux sens nouveaux
Le cheval Parthénon frissonnait sous la bise
que n'a pas dévoré la horde des mulots?
nous regrettions un peu ce tas de marchandise
quand les grêlons fin mars mitraillent les bateaux
Devant la boue urbaine on retrousse sa cotte
aventures on eut qui s'y pique s'y frotte
lorsqu'il voit la gadoue il cherche le purin
Barde que tu me plais toujours tu soliloques
les Indes ont assez sans ça de pendeloques
mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin
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