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Cent mille milliards de poèmes
Le marbre pour l'acide est une friandise
pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots
la critique lucide aperçoit ce qu'il vise
il chantait tout de même oui mais il chantait faux
Quand on prend des photos de cette tour de Pise
où venaient par milliers s'échouer les harenceaux
nous regrettions un peu ce tas de marchandise
lorsque pour nous distraire y plantions nos tréteaux
Le brave a beau crier ah cré nom saperlotte
on comptait les esprits acérés à la hotte
lorsqu'on boit du maté l'on devient argentin
On a bu du pinard à toutes les époques
grignoter des bretzels distrait bien des colloques
le métromane à force incarne le devin
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