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Cent mille milliards de poèmes
Le marbre pour l'acide est une friandise
pour du fin fond du nez exciter les arceaux
la critique lucide aperçoit ce qu'il vise
il ne trouve aussi sec qu'un sac de vieux fayots
Le cheval Parthénon frissonnait sous la bise
qui se plaît à flouer de pauvres provinciaux
de la mort on vous greffe une orde bâtardise
quand les grêlons fin mars mitraillent les bateaux
Le généalogiste observe leur bouillotte
le touriste à Florence ignoble charibotte
l'autocar écrabouille un peu d'esprit latin
Enfin on vend de tout homards et salicoques
on transporte et le marbre et débris et défroques
la gémellité vraie accuse son destin
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