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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
pour consommer un thé puis des petits gâteaux
le chauffeur indigène attendait dans la brise
on espère toujours être de vrais normaux
Le cheval Parthénon frissonnait sous la bise
on prépare la route aux pensers sépulcraux
il grelottait le pauvre aux bords de la Tamise
lorsque pour nous distraire y plantions nos tréteaux
On sèche le poisson dorade ou molve lotte
gratter le parchemin deviendra sa marotte
il voudra retrouver le germe adultérin
Frère je te comprends si parfois tu débloques
comptant tes abattis lecteur tu te disloques
le Beaune et le Chianti sont-ils le même vin?
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