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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
lorsque le marbrier astique nos tombeaux
une toge il portait qui n'était pas de mise
il n'avait droit qu'à une et le jour des Rameaux
L'un et l'autre a raison non la foule insoumise
quand se carbonisait la fureur des châteaux
d'une étrusque inscription la pierre était incise
quand les grêlons fin mars mitraillent les bateaux
Du pôle à Rosario fait une belle trotte
aventures on eut qui s'y pique s'y frotte
lorsqu'on revient au port en essuyant un grain
On a bu du pinard à toutes les époques
exaltent l'espagnol les oreilles baroques
si la cloche se tait et son terlintintin
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