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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
pour consommer un thé puis des petits gâteaux
le cornédbîf en boîte empeste la remise
et tout vient signifier la fin des haricots
L'un et l'autre a raison non la foule insoumise
le vulgaire s'entête à vouloir des vers beaux
d'une étrusque inscription la pierre était incise
les Grecs et les Romains en vain cherchent leurs mots
La Grèce de Platon à coup sûr n'est point sotte
le touriste à Florence ignoble charibotte
il voudra retrouver le germe adultérin
Ne fallait pas si loin agiter ses breloques
on s'excuse il n'y a ni baleines ni phoques
le métromane à force incarne le devin
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