Cent mille milliards de poèmes
Lorsqu'un jour exalté l'aède prosaïse
pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots
la découverte alors voilà qui traumatise
et fermentent de même et les cuirs et les peaux
On vous fait devenir une orde marchandise
que n'a pas dévoré la horde des mulots?
un audacieux baron empoche toute accise
lorsque vient le pompier avec ses grandes eaux
Le poète inspiré n'est point un polyglotte
le touriste à Florence ignoble charibotte
lorsqu'on revient au port en essuyant un grain
Barde que tu me plais toujours tu soliloques
grignoter des bretzels distrait bien des colloques
mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin
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