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Cent mille milliards de poèmes
Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
lorsque le marbrier astique nos tombeaux
sur la place un forain de feu se gargarise
et tout vient signifier la fin des haricots
Il déplore il déplore une telle mainmise
quand se carbonisait la fureur des châteaux
un audacieux baron empoche toute accise
l'enfant pur aux yeux bleus aime les berlingots
Le généalogiste observe leur bouillotte
gratter le parchemin deviendra sa marotte
le chemin vicinal se nourrit de crottin
L'Amérique du Sud séduit les équivoques
on transporte et le marbre et débris et défroques
mais on n'aurait pas vu le métropolitain
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