|
Cent mille milliards de poèmes
Quand l'un avecque l'autre aussitôt sympathise
lorsque le marbrier astique nos tombeaux
la critique lucide aperçoit ce qu'il vise
il n'avait droit qu'à une et le jour des Rameaux
Le cheval Parthénon frissonnait sous la bise
on prépare la route aux pensers sépulcraux
un frère même bas est la part indécise
lorsque vient le pompier avec ses grandes eaux
L'esprit souffle et resouffle au-dessus de la botte
on comptait les esprits acérés à la hotte
même s'il prend son sel au celte c'est son bien
Enfin on vend de tout homards et salicoques
les banquiers d'Avignon chantent-ils les baïoques?
toute chose pourtant doit avoir une fin
|