Cent mille milliards de poèmes
Il se penche il voulait attraper sa valise
pour consommer un thé puis des petits gâteaux
le chauffeur indigène attendait dans la brise
et fermentent de même et les cuirs et les peaux
Il déplore il déplore une telle mainmise
le vulgaire s'entête à vouloir des vers beaux
le gourmet en salade avale sa cytise
lorsque vient le pompier avec ses grandes eaux
Devant la boue urbaine on retrousse sa cotte
une langue suffit pour emplir sa cagnotte
lorsqu'on boit du maté l'on devient argentin
Cela considérant ô lecteur tu suffoques
on transporte et le marbre et débris et défroques
le mammifère est roi nous sommes son cousin
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