Cent mille milliards de poèmes
Lorsqu'un jour exalté l'aède prosaïse
pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots
la découverte alors voilà qui traumatise
et tout vient signifier la fin des haricots
Je me souviens encor de cette heure exeuquise
les gauchos dans la plaine agitaient leurs drapeaux
le gourmet en salade avale sa cytise
que les parents féconds offrent aux purs berceaux
Du pôle à Rosario fait une belle trotte
comme à Chandernagor le manant sent la crotte
même s'il prend son sel au celte c'est son bien
On regrette à la fin les agrestes bicoques
les banquiers d'Avignon chantent-ils les baïoques?
mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin
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